Entre le lapin et le renard - Éditions de l'Isatis

Roman graphique • 23 x 21 cm • 64 pages • 2022 | Papier: 978-2-925088-59-2 • 22,95$ | PDF: 978-2-925088-60-8 • EPUB: 978-2-89843-005-3 • 16,99$

Griff

Entre le lapin et le renard

Écrit par Nathalie Lagacé

Illustré par Nathalie Lagacé

Collection Griff

À partir de 12 ans

 

Avec son nouveau roman graphique, Entre le lapin et le renard, Nathalie Lagacé a voulu «affûter le radar de quiconque aura à faire face à une personne manipulatrice. Démasquer le danger avant qu’il ne frappe. Les renards rôdent aussi sur le sentier de l’amitié, du travail, de la famille. Ils ont une très grande force de charme et n’importe qui peut s’y faire prendre.»
Entre le lapin et le renard défait les pièges des manipulateurs qui savent si bien jouer avec leur proie en étant tantôt un gentil lapin et tantôt un fin renard pour mieux isoler leurs victimes, les rabaisser et les dominer.
Le choix des mots et des illustrations de Nathalie Lagacé et la bienveillance dont elle fait preuve à l’égard de la jeune victime font de ce roman graphique une œuvre de compassion et de bonté envers soi-même.

Mots-clés
adolescence, émotions, violence psychologique.

Prix littérairesFinaliste, Hiii Illustration International, 2024
Lauréat, Prix Espiègle, catégorie 12-17 ans, 2023
Sélection Communication-Jeunesse, mai 2022

Revue de presse

Cette histoire, sous forme de fable, illustre très bien une relation toxique. Une relation où la manipulation est présente. Le renard représente bien le côté sournois des manipulateurs qui se fraient une place dans les amitiés, le travail et l’amour.
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Entre le Lapin et le Renard – un conte dépourvu de fées- l’autrice, Nathalie Lagacée nous raconte une histoire pas gentille du tout. Ici point de sauveur sur un cheval blanc, point de vengeur masqué. Cette relation d’un lapin et d’un Renard et clairement voué à l’échec… voir pire.
On parle ici de violences conjugales, de domination et manipulation psychologique et des difficultés à se sortir de cet engrenage destructeur.

Clairement un ouvrage à relire et surtout à partager. Il peut d’ailleurs très bien raisonner chez les ados plus vieux (15-16 ans) pour en parler et pour idéalement leur éviter ce genre de relation. On ne peut pas tout contrôler mais la prévention me semble essentiel.

J’ai beaucoup aimé les dernières pages de conseils plus pratiques et une analyse de certaines situations verbales. J’ai été évidemment touchée par l’histoire de l’autrice qui raconte un peu de son vécu. Les illustrations très douces par moment offrent un contraste saisissant avec le texte.
bpourbouquins

Nathalie Lagacé ne parle pas que de violences physiques, mais aussi de celle, souvent plus insidieuse, qui est psychologique. Elle nous parle aussi de la honte que la personne subissant ces violences ou la manipulation de son partenaire peut ressentir ainsi que de l’importance de se pardonner soi-même.

Elle illustre une situation avec un manipulateur qui est une histoire banale aux proportions d’un tremblement de terre. Ne pas dévaluer la gravité de ce qu’une personne peut subir est très important !

Le texte n’est pas enjolivé. Certes, il y a des rimes et de jolies illustrations, mais l’autrice met les mots justes : coups et visage tuméfié, tout est terrorisant. Et oui, il est aussi question de viol. Elle dit textuellement qu’une personne manipulatrice ne se présente jamais sous son vrai jour.

Ce qui amène à ce dernier point : l’ensemble de son texte met l’accent sur le fait que la faute revient uniquement à la personne manipulatrice. Dans le cas de l’histoire racontée, c’est LUI qui a repéré la jeune femme, LUI qui a initié le contact, LUI qui a façonné la relation comme il le voulait, LUI qui l’a poussé à douter d’elle-même.

Nathalie Lagacé met aussi à la disposition des lecteurs et des lectrices, à la fin de son roman graphique, des exemples concrets – moins dans le cadre un peu plus poétique de la narration d’un roman – des red flags (comportements/paroles) à reconnaître dans une relation abusive. Je ne peux donc que conseiller l’ouvrage !
Ohana Firefly, Babelio

L’un des derniers-nés de la collection «Griff» s’attaque à la violence relationnelle. À tra­vers l’histoire d’une jeune femme oiseau qui tombe dans les griffes d’un sinistre renard déguisé en lapin, l’auteure et illustratrice Nathalie Lagacé raconte comment une per­sonne amoureuse peut se transformer en victime de sévices physiques et psycholo­giques, tout en notant, au passage, que les manipulateurs peuvent aussi s’embusquer à l’orée des sentiers amicaux et profession­nels. Les portraits animaliers et la facture visuelle générale de ce roman graphique, caractérisée par des dessins aux traits déli­cats, des planches couvertes de plumes ou de feuilles et un alliage de nuances sombres ou claires, se révèlent des plus plaisants à l’œil. La langue utilisée emprunte la musica­lité de la poésie, sans toutefois que le lecteur ait quelque effort que ce soit à fournir pour interpréter le récit… Il est si limpide qu’il en devient didactique. Et comme si la relation délétère de ce couple de jeunes adultes n’exposait pas assez explicitement l’enjeu, la fable est suivie d’une douzaine de pages où, comme dans une brochure informative, sont énumérés les formes que peuvent prendre la violence et les signaux auxquels il faut être alertes. Apparemment, l’heure n’était pas à la subtilité, mais bien à la prévention. À ce titre, Entre le lapin et le renard saura sans doute s’avérer efficace.
Sophie Pouliot, Lurelu, vol. 45, no 2, automne 2022

Ce nouveau roman graphique traite d’un sujet important, souvent difficile à aborder: comment les manipulateurs jouent avec leurs proies. Dans les illustrations, la proie est un oiseau avec un corps humain. Nathalie Lagacé nous donne le cycle de la violence: tension, explosion, justification, réconciliation. L’oiseau dit «je suis déchirée entre l’amour et le cauchemar». J’ai trouvé cela poétique, triste, vrai et important.
Monique Polak, Plus on est de fous, plus on lit, 9 juin [10:15]

J’avoue qu’à première vue, en observant que la couverture, je n’étais pas convaincue par ce livre. Mais en l’ouvrant, en le feuilletant, j’ai découvert un roman graphique fort poignant et tellement pertinent. Déjà, en lisant la préface, j’étais charmée. Et je n’en dirai pas plus, je vous laisse découvrir cette mise en contexte forte.

D’ailleurs, l’idée d’un roman graphique destiné aux lecteurs de 12 ans et plus est audacieuse. Mais en lisant ce livre, on comprend à quel point il était pertinent de choisir ce format. Moi-même, comme adulte, j’ai été profondément touchée par le texte.

La métaphore d’un renard (ou de la renarde) pour représenter ces experts en manipulation, et de l’oiseau pour personnifier les victimes, fragiles et ébranlées, est toute appropriée. Elle permet de ne pas stéréotyper les personnages. Et tout au long du livre, on exploite la métaphore en entier pour expliquer la relation malsaine: l’oiselle qui perd ses ailes pour n’appartenir qu’au renard et l’isoler de ses proches, le renard qui revêt un masque de lapin pour amadouer l’oiselle et lui faire croire à sa douceur ou sa bonté… C’est à la fois poétique et imagé, c’est extrêmement bien écrit.

Je pense, par contre, qu’il pourra être nécessaire d’accompagner certains lecteurs, surtout ceux du début du secondaire pour qui les relations amoureuses sont encore nouvelles. Par contre, le sujet est très important à aborder. J’apprécie beaucoup le dossier, à la fin du livre, qui offre des informations sur le thème: la façon dont ce type de relation évolue, ce qui la caractérise, les formes de violence dans un couple, la jalousie, ce qui vient comme comportement après une démonstration de violence, mais aussi… ce que devrait être l’amour, quoi faire pour aller chercher de l’aide comme victime mais comme témoin aussi… C’est très riche et très complet comme informations données.

Il y a longtemps que je n’ai pas eu un tel coup de coeur pour une lecture, que je n’ai pas été aussi touchée par un thème!
Livre à coeur

Encore une fois, la collection Griff frappe fort avec ce roman graphique qui traite de violence conjugale.

Les mots sont percutants, les dessins magnifiques et significatifs. Vraiment, c’est très habilement présenté. Sans être moralisateur, le message est bien véhiculé.

Les dernières pages offrent même des explications complètes et visuellement claires sur le cycle infernal de la violence conjugale, des références. Un très bel outil de sensibilisation!

Sans contredit, ce livre graphique devrait se retrouver dans les bibliothèques de classe, pour toucher, sensibiliser, sonner une cloche dans le coeur et la tête, permettre d’ouvrir les yeux sur une triste et grave réalité omniprésente dans notre société.

«Elle, entre le lapin et le renard.. Elle, déchirée entre l’amour et le cauchemar… Elle n’en pouvait plus de ces bagarres. Le conte dépourvu de fées devait prendre fin avant qu’il ne soit trop tard.»
ma.biblio.perso

La violence amoureuse, communément appelée violence conjugale, est beaucoup plus répandue que l’on croit. Je sais, ce sont des paroles (un brin) creuses, mais c’est vrai. Statistiques à l’appui.

Ce roman graphique m’a énormément touchée, voire bouleversée. La violence, insidieuse et aux multiples visages, y est dépeinte avec exactitude et beaucoup d’amour pour les victimes… Les personnages au visage de lapin et de renard confèrent à la violence son côté animal. Animal sauvage. Animal blessé, traqué. Pris au piège.

J’espère que ce type d’oeuvre littéraire peut servir à « prévenir plutôt que guérir », du moins, si vous avez vécu une expérience traumatisante, je vous recommande d’ouvrir ce livre quand vous serez prête à revivre des émotions douloureuses pour mieux avancer.

Pour toutes ces filles (et ces garçons) qui n’ont pas connu pareille relation avec un différentiel de pouvoir écrasant, je pense que de l’aborder dans les cours d’éducation à la sexualité au secondaire pourrait (du moins je le souhaite ardemment) empêcher ce type de drames qui se produisent malheureusement encore trop souvent.

La violence physique, psychologique, sexuelle, etc. Difficile de dire laquelle fait vraiment le plus mal et laisse davantage de traces… Mais je crois qu’une chose est claire : c’est qu’il faut en parler…
Un autre blogue de maman

Passion album! Entre le lapin et le renard – un conte dépourvu de fées est la toute dernière parution de la collection Griff (qui se passe de présentation tellement elle est incontournable) des @editions_isatis.

Nathalie Lagacé qui nous avait donné Le poids des seins s’attaque ici aux relations toxiques et à la violence conjugale. La douceur des illustrations amène un clash immense avec la dureté des propos.

Un parallèle est fait avec le conte (l’image est excellente) mais je pense plutôt m’en servir comme d’un exemple de fable modernisée avec mes élèves.

Il y a quelques semaines, j’ai écouté le livre audio Mister Big ou la glorification des amours toxiques de @indiadesjardins paru chez @quebecamerique et j’ai tellement trouvé ça pertinent. La violence est insidieuse et ne se reflète pas seulement avec des coups. Ces deux lectures combinées m’ont beaucoup fait réfléchir.

Encore une fois, @editions_isatis se surpasse et nous offre un album à la hauteur de nos attentes pour la collection Griff. Le dossier à la toute fin du livre est ultra riche et éveillera assurément la conscience de nos ados. Un incontournable, encore une fois!

Coup de coeur pour la page réinventée avec la marguerite qu’on effeuille.. je m’aime beaucoup, passionnément, sans la folie, c’est wow.
la.prof.de.français

Dans ce roman graphique, on retrouve un texte plus que nécessaire. @nathalielagace_litterature aborde de façon franche les relations toxiques. Elle dépeint avec brio le cercle vicieux de la violence. Elle parle également de l’estime de soi, de la manipulation et du courage ! Une lecture qui chamboule, qui percute et c’est parfait comme cela. La violence est selon moi encore trop banalisé dans la société et les féminicides encore trop présents, donc ce bouquin est tout simplement parfait.

Étant intervenante en santé mentale, je vois en ce bouquin un espoir, une nouvelle façon d’intervenir. Je relirai assurément ce livre et le présentera à ma fille lorsqu’elle sera plus grande. J’ai beaucoup aimé la vulgarisation des manifestations à la fin du livre, c’est clair et précis.

Gros gros GROS coup de cœur encore une fois pour les mots de cette autrice et pour son coup de crayon à couper le souffle. Ce livre est une œuvre d’art en soi. « Il était bon plaideur. Quand le renard était allé trop loin, il reprenait ses airs de doux lapins. »
ivresse.litteraire

Quel album percutant! Je suis une grande fan des réécritures, et j’ai été bousculée par ce conte tout sauf merveilleux, qui aborde avec une poésie directe les relations toxiques entre adolescents. Les images sont à la fois douce et frappantes, et les propos, dont le style ressemble à ceux de la fable, sont éloquents mais surtout d’une violence sans équivoque. C’est dur, c’est nécessaire, c’est pertinent et c’est absolument à mettre entre les mains des adolescents.
fabulations.duneprofdefrançais

Cet album coup de poing, ayant des allures de conte (dépourvu de fées), traite d’un sujet très sensible avec un texte poétique et des images sublimes. On y dépeint la violence conjugale, une violence autant physique, psychologique, émotionnelle que sexuelle. Cela peut donc être une lecture difficile pour ceux qui se reconnaissent dans les personnages. Cet album s’adresse donc à un public mature, probablement plus au secondaire avec un accompagnement lors de la lecture. On retrouve d’ailleurs à la fin une grosse section avec des pistes de réflexion sur toutes sortes de sujets abordés ainsi que des ressources pour aider. Le tout est très bien fait. Il pourrait être lu à des élèves matures de 6e année, et même s’ils ne se retrouvent pas dans ces personnes, cela peut servir de prévention, qu’ils sachent reconnaître les signes.
mme_aurelie13

Derrière le doux lapin dont l’oiselle est tombée amoureuse se cache un renard rusé. Une bête manipulatrice et jalouse qui finit par sortir ses griffes. «Il était habile pour faire croire à l’erreur après l’horreur», écrit Nathalie Lagacé dans «ce conte dépourvu de fées», qui aborde de front la spirale infernale de la violence conjugale. L’autrice et illustratrice a créé cet album bienveillant pour permettre aux jeunes de «démasquer le danger avant qu’il ne frappe». Comment reconnaît-on un renard (ou une renarde)? Des pages informatives aident à répondre à cette question. Pour vivre l’amour «sans la folie».
La Presse plus, 30 mars 2022.

Là, il faut qu’on se parle des vraies « affaires ». J’ai découvert Nathalie Lagacé dans la dernière année et … OH BOY, quelle artiste! Les sujets qu’elle choisit sont tellement délicats et poignants, et elle les aborde d’une manière tellement humaine, créative et emphatique. C’est du bonbon pour l’âme… chaque fois!

Sa toute dernière nouveauté, Entre le lapin et le renard, porte sur les violences amoureuses. Toutes les sortes de violences. Euh. Est-ce qu’on peut applaudir? Fort! C’est un privilège d’avoir accès, en tant que parent et en tant qu’intervenant.e, à des outils aussi complets et intéressants pour aborder un sujet aussi important.

Dans sa comparaison, Nathalie Lagacé présente l’histoire d’une oiselle qui tombe en amour avec ce qu’elle croit être un lapin. Ce dernier est toutefois déguisé et son vrai visage est un renard manipulateur et sournois. L’histoire couvre toutes les sortes de violences (verbale, psychologique, physique, sexuelle, financière, sociale) et on retrouve des pages d’informations à la fin de l’œuvre. Celles-ci ont d’ailleurs été élaborées en étroite collaboration avec des professionnels du milieu. Des enfants conscientisés à l’existence des violences amoureuses… c’est oui. Oui à la prévention. Oui à l’information. Oui à cette œuvre grandiose!
Cassioprof

Wow ! Ce livre jeunesse aborde des sujets importants, nécessaires. Je suis sous le choc. Je manque de mot.

L’autrice aborde la manipulation et la violence de façon percutante mais à la fois si bienveillante. Elle illustre les pièges et la progression sournoise de la toxicité dans une relation. On voit de quelle façon une victime peut se faire manipuler, isoler, rabaisser et violenter. C’est révoltant.

Les illustrations sont époustouflantes. Elles viennent appuyer les mots de l’autrice en donnant vit à ce conte dépourvu de fées.

J’ai eu un gros coup de coeur pour la fin. On y retrouve de l’informations pertinentes en lien avec le sujet. Plusieurs termes sont décortiqués et expliqués. On voit entres autres les différentes sortes de violences et comportements toxiques. C’est un outil incroyable pour avoir une conversation sérieuse avec les adolescents. On ne parlera jamais assez de relations toxiques avec les jeunes. Il est important de les outiller, de les sensibiliser.

Et toutes les références téléphoniques et les liens internet à la fin , c’est un très gros oui ! Tous les livres jeunesses devraient en avoir quand ils abordent des sujets aussi importants.

À lire, même si t’es adulte, et surtout, à mettre dans la bibliothèque des jeunes !!
Pourcoeurlitteraire

Ce superbe album […] s’adresse surtout aux adolescents ou jeunes adultes. Il aborde le sujet de la violence conjugale, du courage, de la manipulation et de l’estime de soi. Le tout est apporté avec beaucoup de bienveillance envers la victime. Les images sont toutes douces et elles aident à faire passer le message auprès des victimes. On donne souvent beaucoup d’importance négative au bourreau et moins d’attention positive aux victimes. Dans cet album, elles se sentiront comprises, enfin, et elles y trouveront beaucoup de réconfort.

Un thème difficile à présenter sans tomber dans les clichés, mais ici c’est réussi! Un livre à mettre entre les mains des éducatrices spécialisées des écoles secondaires, sans contredit. Bonne lecture!
Dans la biblio d’Isabelle