Le vélo de Jules

Revue de presse

Cet album démontre le grand plaisir de récupérer et de donner une seconde vie à des objets qui iraient dans les poubelles. Si le projet ne semblait pas convaincant au départ, Jules se prend vite au jeu et il est emballé par l’idée de bientôt pouvoir donner son premier coup de pédale! L’idée est bien représentée, à travers le travail de Jules et son père. C’est un beau portrait père-fils également.

J’ai également beaucoup aimé l’idée du vélo et de ce que son apprentissage peut représenter comme nouvelle liberté pour un jeune enfant. Découvertes, mobilité et transport écologique sont aussi présentés en filigrane de cette jolie histoire. À la fin, deux pages racontent la petite histoire du vélo aux enfants. J’ai appris des choses que j’ignorais!
moncoussindelecture

C’est un peu comme si on assistait à un petit moment raconté par Jules, un petit garçon qui remonte un vélo abandonné avec son père et qui peut profiter des joies de rouler sur sa bicyclette par la suite.

Cette courte histoire est destinée aux tout-petits: écrite avec peu de mots et un vocabulaire simple. Les images nous plongent dans les chaudes journée d’été en plein ville. Par contre, même ceux qui sont un peu plus vieux y trouveront leur compte.

On pourra enrichir le champ lexical des enfants pendant la lecture parce qu’on y énumère les différentes parties de la bicyclette. Jules roule sur la piste cyclable. C’est l’occasion de discuter de la manière de l’utiliser et de la signalisation.

Bonus intéressant: à la fin de l’album, on retrouve la petite histoire du vélo. On en apprend sur son évolution depuis 1817.
lvcoeur

Louise Chaput raconte l’histoire à coups de pinceau, à coups de pédale, à coups de rime, dont voici un exemple: «Un coup de torchon / sur le guidon et les rayons. / Sur le cadre abîmé, / je pose ma couleur préférée.» Cet album joyeux fait du vélo une belle aventure.

Les deux dernières pages présentent la petite histoire du vélo en sept brèves capsules. Cela va de 1817 (invention du vélocipède) à 1997 (adaptation du vélo pour les petits). On y apprend que John Dunlop fait passer les pneus de fer ou de bois à des pneus à air en 1888.

Les illustrations d’Annick Gaudreault montrent que tenir le guidon d’un vélo, tout petit, c’est déjà gagner en autonomie. Elles célèbrent le plaisir de sentir le vent sur son visage en choisissant ce mode de transport actif.
l-express (Toronto)

Le vélo, pour les enfants, c’est le premier véhicule vers l’autonomie qui leur permet de se déplacer comme ils le veulent. On y découvre dans ce livre toutes les étapes qui ont mené Jules à pouvoir conduire son vélo avec bonheur et liberté. On présente toutes les petites et grandes réparations qui ont été effectuées en utilisant le vocabulaire spécifique pour chaque item. On parle aussi rapidement des pistes cyclables et de la sécurité routière. Cet album est vraiment une ode à la beauté de ce moyen de transport et nous permet de mettre de l’avant l’impact de la revalorisation des objets qui sont abîmés. J’ai adoré les illustrations vives et originales qui sont éclatantes de bonheur.
madame.shanna

Cet album démontre le grand plaisir de récupérer et de donner une seconde vie à des objets qui iraient dans les poubelles. Si le projet ne semblait pas convaincant au départ, Jules se prend vite au jeu et il est emballé par l’idée de bientôt pouvoir donner son premier coup de pédale! L’idée est bien représentée, à travers le travail de Jules et son père. C’est un beau portrait père-fils également.

J’ai également beaucoup aimé l’idée du vélo et de ce que son apprentissage peut représenter comme nouvelle liberté pour un jeune enfant. Découvertes, mobilité et transport écologique sont aussi présentés en filigrane de cette jolie histoire. À la fin, deux pages racontent la petite histoire du vélo aux enfants. J’ai appris des choses que j’ignorais!

Un bel album coloré qui met l’accent sur l’autonomie et l’écologie.
mon coussin de lecture

Louise Chaput raconte l’histoire à coups de pinceau, à coups de pédale, à coups de rime, dont voici un exemple : « Un coup de torchon / sur le guidon et les rayons. / Sur le cadre abîmé, / je pose ma couleur préférée. » Cet album joyeux fait du vélo une belle aventure.

Les illustrations d’Annick Gaudreault montrent que tenir le guidon d’un vélo, tout petit, c’est déjà gagner en autonomie. Elles célèbrent le plaisir de sentir le vent sur son visage en choisissant ce mode de transport actif.

D’une page à l’autre, ce court album fait des clins d’œil à l’écologie, à l’environne-ment, à la consommation responsable et à la liberté. À mon avis, le jeune lectorat retiendra surtout l’harmonieuse relation parent-enfant. Louise Chaput célèbre avec brio la connivence entre le père et Jules qui donnent une seconde vie à un objet.
Paul-François Sylvestre, jaipourmonlire, rubrique J’ai lu pour vous, juillet 2025