Album | 23 x 23 cm • 32 pages • 2020 | Papier : 978-2-925088-00-4 • 19,95 $ | PDF : 978-2-925088-01-1 • EPUB : 978-2-89843-013-8 • 15,99 $
Écrit par Jacques Pasquet
Illustré par Marion Arbona
Collection Tourne-Pierre
À partir de 8 ans
Je m’appelle Imarvaluk. Dans ma langue, l’inuktitut, cela veut dire Le chant des vagues. J’aime mon nom mais je n’aime plus la mer. Je me méfie d’elle depuis qu’un esprit mauvais l’a envoûtée. La mer est devenue un monstre qui dévore lentement la minuscule île de Sarishef où nous vivons depuis toujours…
Dans quelques jours, notre maison sera déplacée au centre de l’île. Mais tôt ou tard, il faudra partir lorsque la créature maléfique aura tout englouti. Où irons-nous alors? Un album qui explore une thématique plus que jamais d’actualité : celle des réfugiés climatiques. Un texte déchirant, empreint de nostalgie, et des illustrations d’une grande poésie.
Mots-clés
écologie,
environnement,
géographie,
Inuits - Premières Nations.
Prix littérairesSélection BAULA 2010 (Mexique)
Finaliste du prix Tamarak 2010-2011
Du côté du peuple inuit, c’est Mon île blessée de Jacques Pasquet et Marion Arbona qui a retenu mon attention. En plus de traiter des réalités des autochtones, cet album poignant nous fait constater que notre mode de vie a des conséquences sur les changements climatiques, et ainsi, sur les lieux où vivent ces communautés. Imarvaluk, le personnage principal de l’histoire, voit sa maison être déplacée en raison de la fonte des glaciers et de la disparition des banquises. C’est non seulement son chez-soi qu’elle perd, mais également des centaines d’années de tradition. Un récit qui arrive avec brio à aborder la question difficile des réfugiés climatiques.
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Les changements climatiques et les caractéristiques des peuples autochtones du nord sont les sujets abordés dans ce récit tout à fait actuel! Shanna Stever vous propose d’exploiter en ECR cet album paru en 2019, réédité en 2020 chez Éditions de l’Isatis https://aqep.org/mon-ile-blessee/
AQEP
Imarvuk, une jeune innue, est inquiète pour son île. Un monstre déchaine la mer effritant la côte où se trouve sa demeure. Les temps ont changé, les habitants doivent s’adapter ou se résigner à partir. Ce conte raconte la vie de plusieurs peuples résidant dans des zones côtières. Il raconte l’histoire de communautés qui ont vu leurs modes de vie changer drastiquement dû à l’industrialisation. On comprend rapidement que le monstre représente les changements climatiques qui ont un effet pervers sur les habitudes de vies des premières nations, des innus, de tous. Mon île blessée est un album qui permet de parler d’environnement, mais également des réalités des peuples autochtones.
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Gros coup de cœur pour moi! Ce livre touche le thème des réfugiés climatiques, en lien direct avec les conséquences des changements environnementaux.
Gros coup de cœur pour moi! Ce livre touche le thème des réfugiés climatiques, en lien direct avec les conséquences des changements environnementaux.
L’histoire racontée par Imarvaluk, nous transporte dans le peuple inuit, au nord. Elle partage avec nous le passé de son peuple, à travers son grand-père, et leur mode de vie. Elle nous transmet aussi sa peur face aux changements climatiques qui sont en train d’engloutir l’île où ils vivent, et qui disparaîtra bientôt à jamais.
Un album aux images splendides, empreintes de la culture inuit.
Parfait pour les 8 ans et plus, avec lesquels vous pourrez parler des impacts des changements climatiques sur les générations présentes et futures.
Je suis une maman
Un album touchant et poignant sur les réfugiés climatiques. Le texte fait réfléchir et les illustrations nous font voyager sur une toute petite île entre la Russie et l’Alaska.
Imarvaluk est angoissée depuis que la mer s’est transformée en monstre qui engloutit peu à peu son île. Tôt ou tard elle devra quitter sa terre natale, mais où iront-ils…?
Je te suggère fortement cette lecture qui aborde une triste réalité causée entre autre par le réchauffement climatique. L’histoire nous fait également découvrir le mode de vie des Iñupiak, un peuple autochtone.
Kristelle déniche
Un livre pour enfant de 6 ans et +. Les illustrations sont tout simplement magnifiques (comme tous les titres de chez Isatis). C’est une lecture qui nous donne envie de prendre notre temps pour mieux apprécier les images et le texte. Le livre nous permet de nous immerger dans la peau de Imarvaluk, une jeune fille habitant l’île de Sarichef, qui risque la disparition, doucement engloutie par la mer. On retrouve dans le livre les pensées de petite fille de Imarvaluk qui s’inquiète pour son île, mais qui ne comprend pas pourquoi celle-ci disparait.
Le livre nous permet aussi une belle immersion dans la culture des habitants de l’île, décidément à ajouter à la bibliothèque des enfants! N’hésites pas à te procurer ce livre!
espace urbain
Ce livre nous transporte dans le monde nordique de la jeune Imarvaluk. Au fil des pages, elle nous raconte les traditions et le mode de vie de son peuple Inuit mais aussi, sa peur du monstre qui détruit peu à peu l’Île où elle vit.
Une magnifique lecture à faire avec les enfants pour les conscientiser à ce qui se passe dans le monde. De belles discussions sur les terribles impacts du réchauffement climatique en découleront.
Je suis bien heureuse que ce livre s’ajoute à la bibliothèque de ma fille.
Pourcoeurlittéraire
Samedi de lire, émission, (4e partie, à 7 mn 44 sec)
Les changements climatiques sont de plus en plus présents et les répercussions sont parfois irréversibles et destructrices. Pour ce peuple nordique, la montée des eaux risque d’inonder le village ainsi que les souvenirs de Imarvaluk et de son peuple.
Ce récit Inuit expose certaines caractéristiques des peuples autochtones qui intéresseront les jeunes à coups sûrs. De plus, ces derniers prendront conscience de la chance qu’ils ont de loger dans des quartiers à l’abri de ces changements climatiques.
Une lecture interactive de l’album est d’ailleurs proposée sur le site J’enseigne avec la littérature jeunesse.
Cath la prof
Jacques Pasquet met en lumière, dans ce bel album, un véritable drame socioenvironnemental. Il le fait avec tact et sensibilité, dans un texte à la fois simple et imagé. Cette histoire est d’autant plus touchante qu’elle est racontée par une enfant, inquiète et lucide, qui se trouve au centre des bouleversements.
Sylvie Leblanc, Lurelu
D’abord on est émerveillé par les superbes illustrations de Marion Arbona; ensuite, le texte touchant de Jacques Pasquet nous en met plein la vue.
Katia Courteau, Le Libraire