Roman graphique | 23 x 21 cm • 64 pages | 2021 | Papier: 978-2-925088-21-9 • 21,95$ | PDF: 978-2-925088-22-6 • MP3: 978-2-925088-73-8 • EPUB avec audio: 978-2-925088-95-0 • 15,99$
Écrit par Brianna Jonnie et Nahanni Shingoose
Illustré par Neil Nshannacappo
Collection Griff
À partir de 12 ans
Traduit par Nicholas Aumais
« Mon nom est Brianna Jonnie. J’ai quatorze ans. Je suis autochtone. J’ai plus de chances de disparaître que mes pairs »
En 2016, Brianna a écrit une lettre ouverte de dénonciation pour sensibiliser le public à la négligence des services de police dans la recherche des femmes autochtones disparues.
Si je disparais est un roman graphique coup de poing, basé sur une histoire vraie, ou plutôt sur trop d’histoires vraies.
La disparition et le meurtre de femmes et de filles autochtones ne sont PAS uniquement des problèmes autochtones canadiens. Ce sont des tragédies qui relèvent des droits humains partout dans le monde.
Mots-clés
adolescence,
différence,
inégalités sociales,
Inuits - Premières Nations,
racisme.
Prix littérairesLauréat 12-17 ans, Prix des libraires 2022, catégorie Hors Québec
Sélection Communication-Jeunesse, automne 2021
Sélection Communication-Jeunesse, septembre 2022 - Livre audio
Le récit est extrêmement puissant et touchant. La jeune fille, malgré son jeune âge, démontre énormément de maturité et de délicatesse. Elle soulève des points importants avec des faits à l’appui. Les illustrations dans les teintes de noires, de blanches et de rouges sont tout simplement magnifiques. C’est un livre que je vous recommande chaleureusement. Son seul défaut est que j’en aurais pris plus, car le sujet m’intéressait beaucoup. Chapeau !
juste.des.livres
En 2016, Brianna Jonnie a écrit une lettre ouverte de dénonciation pour sensibiliser le public à la négligence des services de police dans la recherche des femmes autochtones disparues. C’est de cette façon qu’est né le roman graphique Si je disparais, une œuvre bouleversante qui fait réfléchir sur l’impunité des forces de l’ordre et sur les droits humains, spécialement des femmes, au Canada et ailleurs dans le monde.
Mitsou magazine
Bien que cet album soit destiné à un jeune public, c’est entre les mains de tous qu’il devrait se retrouver. Inspiré par la lettre que Brianna Jonnie, 14 ans, a écrit au service de police de Winnipeg, cet album ne vous laissera pas de marbre. Il met en lumière les statistiques et informations concernant la disparition des femmes autochtones au Canada qui, malheureusement, est encore un sujet d’actualité. C’est fâchant, c’est poignant, c’est décourageant de voir à quel point ces femmes sont déshumanisées.
« Si je disparais et que le Service de police de Winnipeg n’a pas changé les comportements et les méthodes que j’ai portés à votre attention, je vous en supplie, ne me traitez pas comme une fille autochtone, même si j’étais fière de l’être. Ma mère a besoin de moi…et je veux vivre »
descentainesdelivres
C’est le genre de livre qu’on lit lentement, par morceaux, pour laisser vivre les mots et leur signification en nous. Une œuvre formant un collier de poèmes qui rassemblent les différents villages au gré des images, des références, et qui, tout comme Nish et Si je disparais, nous permet d’appréhender une autre réalité et de questionner nos préjugés et, surtout, nous donne envie de traverser la fenêtre pour tendre la main.
Sophie Gagnon-Roberge, chroniqueuse jeunesse pour la revue Les libraires
La disparition des jeunes femmes autochtones est un sujet tabou. Cet album l’aborde avec beaucoup d’aplomb. La jeune narratrice fait ses recommandations dans une lettre au chef de police. Elle joint même une photo pour un éventuel avis de recherche « si elle disparaît ». Basé sur une histoire vraie, ce livre fait réfléchir en dévoilant plusieurs faits et préjugés concernant la disparition de jeunes filles autochtones. Je crois que c’est un bel outil de sensibilisation pour parler de ce thème sensible.
Cette_fille_qui_lit
Une adolescente Odjibwe écrit une lettre au chef de police de Winnipeg. Elle raconte sa vie comme membre des Premières Nations et sa peur de disparaître comme des milliers de femmes et de filles comme elle. Si je disparais, de Brianna Jonnie et Nahanni Shingoose, a été illustré par Neal Shannacappo. Inspiré par une véritable lettre écrite par Brianna, cet album est nécessaire et percutant. Il aborde de front la tragédie que représentent les milliers de disparitions de femmes et de filles autochtones, partout au Canada, ainsi que le traitement de celles-ci par les autorités policières de l’ensemble du pays. Les illustrations sont en noir et blanc, avec des touches de rouge pour rappeler le projet REDdress, une installation artistique présentée à Winnipeg. En annexe, on retrouve la lettre originale de Brianna Jonnie ainsi qu’un texte sur la violence faite aux femmes et aux filles autochtones au Canada. Des ressources sur le sujet sont également fournies. C’est un album coup-de-poing qui illustre une réalité méconnue, mais qui affecte une population particulièrement vulnérable.
Collections, Septembre 2021, vol.8 no 3
[…] Un très beau texte pour éduquer la population à la condition très triste des femmes autochtones. Un texte délicat et fort à la fois.
Canal M – Vues et voix [1h18]
En 2016, Brianna Jonnie a écrit une lettre au chef de la police de Winnipeg. L’adolescente de 14 ans, Ojibwe et membre de la Première Nation de Roseau River, au Manitoba, avait remarqué que la disparition de jeunes Blancs était rapidement signalée dans les médias. En comparaison, quand une fille autochtone était portée disparue, il fallait de longs jours avant qu’un appel à l’aide soit lancé au public… Basé sur une vraie lettre, ce documentaire émeut autant qu’il révolte.
Marie Allard, La Presse +
Cette nouveauté Griff chez Isatis (qui propose des œuvres alliant narration, poésie dans certains cas, et images fortes) est devenue mon titre préféré de la collection, rien de moins. Il faut dire que Si je disparais aborde un sujet brulant, d’actualité, interpelant… et que c’est superbement écrit, avec une structure narrative des plus efficaces. Des semaines après l’avoir lu, le récit nous hante encore.
Avec brio, dans cette lettre qui interpelle tant le chef de police (auquel Brianna Jonnie a vraiment écrit en 2016) que le lecteur, l’autrice montre bien que le traitement différent réservé aux jeunes filles autochtones est responsable du sentiment d’impunité chez les agresseurs. Et ce qui impressionne dans ce texte de Brianna Jonnie et Nahanni Shingoose, c’est entre autres sa sobriété, très bien rendue par la traduction de Nicholas Aumais. Il n’y a pas de superflu, seulement la réalité. Son impact est par ailleurs encore amplifié par les illustrations de Neal Shannacappo, qui utilise le rouge comme force de frappe, venant mettre juste certains éléments en relief dans ses différentes compositions. Vraiment, c’est un incontournable. Chapeau !
Sophielit
Je vous en avais parlé en story il y a quelques semaines de cela, mais voilà que je vous ai enfin écrit mon appréciation. Cette œuvre m’a complètement renversé… on y parle de femmes autochtones disparues et assassinées, on y parle de l’inégalité dans les réponses des services de police, on y parle de la peur et de l’inquiétude qui fait son nid dans l’esprit des jeunes filles autochtones.
Comment peut on participer au changement? Informez-vous sur le red dress movement ou le mouvement de la robe rouge.
Demandez aux premières concernées ce que vous pouvez faire pour faire partie de la solution!
Comme je le répète souvent ici, chaque communauté a sa façon de vivre certains enjeux, et d’y répondre, donc c’est super important de vous allier AVEC les PNMI sur des enjeux qui les concernent.
Aussi, à la fin de l’album, on nous présente la lettre d’origine qui a servit de base à l’écriture de cette œuvre, on y explique aussi plus en détail la complexité de cet enjeux! Vous avez bien lu, c’est une jeune qui a écrit une lettre au service de police de Winnipeg pour parler du fait qu’elle avait peur de disparaître et que personne n’en fasse rien du à son identité autochtone… quel façon percutante de livrer un message!
Je vous recommande fortement et sans hésitation cet album pour votre bibliothèque de classe et pour votre enrichissement personnel!
Créat’heure Educative
Cet ouvrage poignant, bouleversant, magnifique et ô combien nécessaire! Parfait pour aborder ce thème difficile avec les élèves dès 12 ans.
francologie_qc
Une lecture importante, puissante, alarmante, proposée par Brianna Jonnie et Nahanni Singoose et illustrér par Neil Shannacappo.
Page par page
[…] Si je disparais est un livre qui ébranle son lecteur, vient le chercher jusque dans les tripes.
Déjà si l’on s’attarde à la couverture, on ne peut rester indifférent à cette femme, jeune fille, qui nous regarde et nous met au défi d’ouvrir le livre malgré la noirceur qui en émane. La couverture est percutante, voire troublante. L’intérieur l’est tout autant sinon plus. Si je disparais est l’adaptation d’une lettre envoyée au chef de la police de Winnipeg de la part de Brianna Jonnie, jeune fille Odjibwe de 14 ans. Cette missive criante d’une vérité qui blesse, nous parle du sort réservé aux femmes autochtones portées disparues. Elle explique avec lucidité que les médias adoptent une approche radicalement différente lors de la disparition d’un homme (surtout pour les allochtones, les blancs) versus les femmes autochtones. Dans cette lettre, la jeune autrice s’humanise et par le fait même, fait comprendre que derrière chaque disparition de femmes autochtones, il y a une fille, une sœur, une personne qu’il faut chercher avec ardeur.
Ce livre, qui s’adresse à un lectorat mature, s’apparente à une bande dessinée. Il est d’une puissance que j’ai du mal à mettre en mot. Encore une fois, la collection Griff nous propose un livre coup de poing qui est soutenu par de la documentation pertinente. Vous trouverez l’entièreté de la lettre de Brianna à la fin du livre. Celle-ci ne manquera pas de vous chambouler tant elle est bien écrite, mais surtout qu’elle véhicule un message alarmant.
Page par page
Si tu ne connais pas déjà la collection Griff, c’est un excellent album pour la découvrir! C’est une collection des plus engagées et cet album n’y fait pas exception. C’est un sujet sensible, ça fait mal, c’est difficile à lire, mais il le faut. Définitivement un album à tenir entre ses mains! Le format texte et image permet de rendre le message accessible à un grand public, pas besoin d’être fanatique de lecture pour l’apprécier!
L’Espace urbain
Hier, 5 mai, c’était la journée de la robe rouge. Cette journée est un hommages aux filles et femmes autochtones disparues.
Si je disparais est l’adaptation d’une lettre envoyée au chef de la police de Winnipeg de la part de Brianna Jonnie, jeune fille Odjibwe de 14 ans. Cette missive criante de vérité, vérité qui blesse, nous parle du sort réservé aux femmes autochtones portées disparues. Elle explique avec lucidité que les médias adoptent une approche radicalement différente lors de la disparition d’un homme (principalement pour les allochtones) versus les femmes autochtones. Ce livre coup de poing est essentiel!
Festival de littérature de jeunesse de Montréal
Si je disparais – Brianna Jonnie & Nahanni Singoose, illustrations de Neal Shannacappo [Isatis]. L’histoire de ce livre est basée sur la lettre d’une adolescente autochtone qui étale les différences de traitement lors de disparition d’enfants\d’adolescents blancs versus sa propre disparition.
Ce texte m’a serré le cœur. Je ne saurais vous en parler aussi bien que Brianna Jonnie et Nahanni Shingoose. Je vous invite donc à lire ce précieux livre.
_la.reserve_
Je n’ai pas de mots pour vous dire à quel point c’est une oeuvre coup de poing, coup de coeur, nécessaire, pertinente et percutante…
Madame Annie, vidéo [31min30]
Un immense coup de cœur pour ce roman graphique pour adolescents, tristement basé sur de trop nombreuses histoires vraies… En 2016, Brianna Jonnie, alors âgée de 14 ans, écrit une lettre ouverte au chef de la police de Winnipeg pour le prier de « faire mieux » dans les cas de personnes autochtones disparues. Brianna voit comment les personnes à la peau blanche semblent être retrouvées plus rapidement. Ça la mène à souhaiter que, si un jour elle disparaît, on ne la traite pas comme une fille autochtone, même si elle est fière de l’être… Une lecture bouleversante, mais nécessaire.
Anne-Marie Lobbe, Journal de Québec
Basé sur une histoire vraie, ce livre est poignant, nécessaire.
Je pourrais vous en parler longtemps. Mais sincèrement, j’aime mieux vous partager des extraits. Laisser parler les chiffres, les faits. Vous faire lire les mots criants de vérité de Brianna Jonnie, l’adolescente autochtone qui a écrit la lettre qui a inspiré ce livre.
« 1200 femmes autochtones assassinées ou qui ont disparu entre 1980 et 2012. »
« De nombreux chercheurs ont identifié plusieurs facteurs attribuables aux cas des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées : pauvreté, violence, abus à domicile, violence et abus sexuels, toxicomanie. Dans l’ensemble, ce problème touchent plus de familles autochtones que de familles canadiennes, ce qui met en évidence les conséquences directes et indirectes des pensionnats autochtones, de la rafle des années 1960 et des nombreux projets de relocalisation qui leur ont été imposés. Ces actions racistes, menés par le gouvernement, ont éloigné de nombreux enfants de leur famille pour les placer dans des pensionnats, dans des foyers d’accueil ou avec des parents adoptifs. Elles ont séparé des familles, détruit des vies ainsi que beaucoup d’éléments des cultures autochtones. »
« Demander l’aide du public seize jours après la disparition d’une jeune fille autochtone équivaut à annoncer publiquement que sa vie n’a pas d’importance, ou du moins, pas autant que celle des autres. Agir ainsi fait croire à mes enseignants, mes amis, mes futurs employeurs, les enfants que j’entraîne, les garçons et les hommes que je rencontre, ainsi qu’à tous les citoyens de Winnipeg, que la vie d’une fille ne compte pas. Agir ainsi enseigne aux garçons et aux hommes qui jettent les corps des filles dans les rivières, qui les battent dans des ruelles et les droguent pendant les soirées de fête, que leur vie n’est pas importante. » – Brianna Jonnie
Pourcoeurlitteraire
Les titres de la collection Griff ont toujours le don de nous faire réfléchir. J’adore les titres qu’elle propose. Ils sont tous pertinents. À chaque lecture, je suis touchée. Mais je crois être en présence de mon préféré. L’album est tout simplement parfait. Je suis encore habitée par ma lecture au thème si important, si pertinent: la réalité des jeunes femmes autochtones.
L’album découle de l’histoire de Brianna Jonnie, jeune autochtone de 14 ans. En 2016, elle a écrit une lettre aux autorités pour sensibilisier les gens à sa réalité, à la réalité des femmes autochtones. «Mon nom est Brianna Jonnie. J’ai quatorze ans. Je suis autochtone. J’ai plus de chances de disparaître que mes pairs.»
J’ai reçu ces mots comme un véritable coup de poing. Oui, on entend parler de cette réalité, mais jamais de cette façon franche. Le propos, les images, tout est percutant dans cet album.
J’en ferai la lecture à mes élèves. On en profitera pour discuter. C’est important que les jeunes soient en contact avec ce type d’oeuvre.
ge.lit
[…] Dans cet ouvrage coup-de-poing, comme tous ceux de cette collection d’ailleurs, la parole est prise par celles qui n’ont pas été assez entendues. Les illustrations, en teintes de gris et parsemées de rouge, ajoutent à la stigmatisation, encore de nos jours, des populations autochtones. Un riche dossier en fin d’ouvrage explique qui sont les auteurs de l’ouvrage, reproduit la lettre originale envoyée dans son intégralité et explique en quoi la disparition et le meurtre de filles autochtones sont un problème qui relève des droits de la personne. L’ouvrage idéal pour mieux voir la situation.
Josée-Anne Paradis, Les libraires, 12 avril 2021
J’ai encore le cœur lourd de cette lecture si importante. Cette lettre de Brianna Jonnie au service de police de sa ville explique si bien, si simplement, la réalité des femmes autochtones. Et que dire de la mise en image ? Magnifique, a l’image de tous les albums parus chez @editions_isatis.
Noemie.Hauver
[…] cet album jeunesse est juste percutant et tu devrais absolument venir le chercher! C’est nécessaire, touchant et de plus, c’est basé sur une réelle lettre que Brianna Jonnie, 14ans, a adressé à la police au cas où elle serait assassinée comme malheureusement de nombreuses autochtones. Le dessin très sombre colle super bien au texte! Je suis un peu bouleversé et c’est, je crois, le but de cet album important.
Leolelibraire