Un ciel sans oiseaux - Éditions de l'Isatis

Roman graphique • 21 x 23 cm • 56 pages • Parution en septembre 2022 | Papier: 978-2-925088-80-6 • 22,95$ | PDF: 978-2-925088-81-3 • EPUB: 978-2-89843-024-4 • 16,99$

Griff

Un ciel sans oiseaux

Écrit par Stéphanie Boyer

Illustré par Jenny Bien-Aimé

Collection Griff

À partir de 12 ans

 

Un album infiniment touchant qui relate un fait vécu. Dans les années 1950, en Chine, les oiseaux mangeaient les récoltes. Pour protéger les moissons, l’État décida de les chasser en organisant d’immenses tintamarres destinés à leur faire peur. Résultat : la campagne se retrouva sans oiseaux et sans vie. Les champs, qui autrefois foisonnaient de céréales, de légumes et de fruits, se retrouvent envahis par des hordes grouillantes d’insectes. Faute de prédateurs, ceux-ci se multiplient et ravagent les champs et les récoltes. Que faire ? Un roman graphique qui ne laisse pas indifférent et qui fait réfléchir à l’impact de nos gestes et de nos choix ainsi qu’aux enjeux écologiques de nos actions.

 

Mots-clés
environnement, insectes, nature.

Prix littérairesSélection Communication-Jeunesse, septembre 2022

Revue de presse

Un album qui raconte un fait vécu en Chine en 1950. Les oiseaux s’attaquaient aux récoltes. On décide de les chasser en faisant du bruit pour leur faire peur. Pas d’oiseaux, pas de vie. Les insectes envahissent les champs, car les oiseaux ne sont plus là pour les manger. C’est un débalancement dans la chaîne alimentaire. Une catastrophe environnemental. C’est un album qui fait réfléchir sur nos choix et nos agissements.
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Ce qui m’a d’abord charmée pendant cette lecture c’est la poésie présente dès les premières phrases et le riche vocabulaire qui donnent une belle couleur à cet album. Il faut savoir que l’auteure s’est inspiré de deux tragédies de notre histoire et cela rend son texte encore plus ancré dans la réalité.
Cette histoire raconte comment les êtres humains, se sentant parfois supérieurs, détruisent l’écosystème en voulant décider des êtres qui peuvent ou non vivre parmi nous. C’est touchant, poignant et pédagogique. Cet album démontre que chaque être vivant a une valeur sur la Terre et que leur vie est tout aussi importante que la nôtre. Nous faisons tous partie d’un grand cercle où les gestes de l’un entraînent des conséquences, positives ou négatives, sur les autres.
Cynthia Jobin, Au boulevard des livres, L’annonceur, volume 21 no 1 | Édition du 23 mars 2023

J’aime beaucoup les albums illustrés de cette collection Griff, qui permet à un lectorat de 11 ans et plus de s’interroger sur des sujets engagés, parfois controversés. Dans ce cas-ci, on met l’accent sur les conséquences d’actions non réfléchies de l’humanité qui provoquent des résultats dramatiques sur l’écologie et l’environnement. L’histoire est inspirée de deux faits vécus qui sont décrits dans les dernières pages.
Radio-Canada, Zone Parents, 21 avril 2023

Ce qui m’a d’abord charmée de cette lecture c’est la poésie rythmée dès les premières phrases ainsi que le riche vocabulaire qui donnent une belle couleur à cet album. Il faut savoir que l’auteure s’est inspirée de deux tragédies de notre histoire et cela rend son texte encore plus réel, tangible. Les pensées et les gestes cruels des personnages de ce récit nous ont définitivement marqués, mes enfants et moi.

Cette histoire raconte comment les êtres humains, se sentant parfois supérieurs, détruisent l’écosystème en voulant décider des êtres qui peuvent ou non vivre parmi nous. Les images, quelquefois explicites, sont bouleversantes et c’est la raison pour laquelle je ne le conseille pas à des enfants en dessous de dix, voire douze ans.

Mes enfants et moi avons appris beaucoup grâce à cette lecture. C’est touchant, poignant et pédagogique. Cet album démontre que chaque être vivant a une valeur sur la Terre et que leur vie est tout aussi importante que la nôtre. Nous faisons tous partie d’un grand cercle où les gestes de l’un ont des conséquences, positives ou négatives, sur les autres.
Au boulevard du livre

Au début du XIXe siècle, les populations de tourtes voyageuses faisaient partie des plus abondantes colonies d’oiseaux d’Amérique du Nord, comptant jusqu’à 5 milliards d’individus. Pourtant, il aura suffi de quelques décennies pour que l’espèce soit entièrement éradiquée par des campagnes de chasse massives. Un peu plus tard, dans les années 1950, une expérience similaire fut menée dans la Chine communiste de Mao Tsé-toung pour éliminer les moineaux accusés à leur tour de s’en prendre aux récoltes. En l’occurrence, les oiseaux ne se nourrissaient pas seulement de graines, mais aussi d’insectes qui, très vite, se mirent à pulluler dans les champs, ravageant les cultures.

À partir de ces deux faits documentés (et résumés en fin d’ouvrage), Stéphanie Boyer compose une histoire qui invite le lecteur à s’interroger : que serait un ciel sans oiseaux ? Plus qu’un album, ce roman graphique paraît aux éditions québécoises de l’Isatis, dans la collection Griff qui s’adresse aux jeunes adolescents et traite de sujets engagés.

Après « la grande chasse » et en dépit des larmes du garde champêtre, de l’exploratrice, de l’érudit, de la musicienne, du poète et de « l’enfant qui rêve de voler », il ne reste plus dans le ciel qu’un oiseau, un seul rescapé, qu’une vieille dame attendrie ramène chez elle pour le mettre à l’abri dans une cage. Sans oiseaux prédateurs, les insectes anéantissent alors les récoltes du cultivateur et les habitants se morfondent. L’espoir réapparaîtra lorsqu’une femelle oiseau sortie de nulle part viendra chercher le rescapé pour le sortir de sa cage et recoloniser le ciel.

Le texte en plusieurs parties reprend toutes les étapes d’une tragédie qui, dans cette histoire, se finit bien. Le message est explicite sur un thème d’actualité, en plein effondrement du monde vivant, et peut constituer un bon point de départ pour un débat de fond sur l’impact des actions humaines. Les illustrations joyeusement colorées et lumineuses de Jenny Bien-Aimé – qui signe là son premier album publié – contrebalancent la gravité du sujet.
Ariane Duclert, Ricochet

Un album aux illustrations magnifiques, au sujet confrontant, mais actuel, qui nous rappelle que nous sommes les principaux architectes de notre avenir et que nos comportements puérils, qui impacte de pleins fouet notre propre environnement, nous précipitent doit dans un mur. C’est également un album qui constitue une bonne entrée en matière tant sur les enjeux environnementaux , mais aussi sur les dangers des outils radicaux et simplistes de gouvernement dictatoriaux inconscients.
Shanning, Babelio

Je suis littéralement tombée sous le charme de ces merveilleuses illustrations! Les textes sont très beaux, poétiques, à l’image d’un conte, qui sont extrêmement bien mis en valeur par les splendides dessins qui les accompagnent.

L’histoire est profondément touchante d’autant qu’elle s’inspire d’une histoire vraie qui s’est passée en Chine dans les années cinquante lorsque le Parti communiste chinois décide d’éradiquer rats, mouches, moustiques et moineaux pour sauver les récoltes. C’est tout le contraire qui va se produire! Les moineaux vont disparaître et, alors qu’ils protégeaient les récoltes des insectes en les mangeant, ces derniers vont se multiplier, détruire les récoltes et provoquer de terribles famines…

Il s’agit d’un livre vraiment magnifique qui permet d’avoir une réflexion intelligente avec nos jeunes sur nos actions envers notre environnement et sur l’écologie en général.

Vous l’aurez compris, un vrai coup de coeur!
catherinejean, Babelio

Cet album présente une histoire fictive s’inspirant de faits qui sont véritablement arrivés en Chine dans les années 50. Destiné aux adolescents et aux adultes, ce livre suscitera des discussions sur les enjeux environnementaux et l’impact de l’homme sur ce qui nous entoure.
Ge.lit

Un ciel sans oiseaux est un roman graphique « sur l’importance et la fragilité de notre écosystème et sur l’équilibre de ce dernier », résume Pierre-Alexandre Bonin, de l’organisme Communication-Jeunesse. En se basant sur une histoire vraie, l’autrice amène le lecteur à réfléchir à l’impact des décisions humaines sur l’environnement. « C’est vraiment une fable écologique, poursuit-il. Les illustrations sont magnifiques. Le texte est à pleurer. Pour le jeune écologiste en herbe, je pense que c’est une lecture incontournable. »
Véronique Larocque, À chaque ado son livre, La Presse, 4 décembre 2022

Ce livre m’a surprise, m’a touchée, m’a ébranlée. Autant pour son format que pour son thème. Autant pour sa présentation visuellement que pour la façon dont on a raconté cette histoire touchante et frustrante à la fois.

On nous retourne dans le temps, au milieu des années 1900 et on nous fait voyager en Chine. C’est là que s’est déroulée ce désastre écologique dont je n’avais encore jamais entendu parler. C’est là que les oiseaux ont déserté la campagne après avoir été terrorisés.

Je ne m’attendais pas à une histoire aussi marquante, aussi révoltante. Imaginez la nature, la vie, sans les oiseaux. Gageons que les élèves auront beaucoup à dire sur les choix qui ont été faits à ce moment. Gageons qu’ils sauront réfléchir à l’impact des gestes posés par l’humain sur ces animaux.

Le choix de présenter cette histoire sous la forme d’un roman graphique est judicieux. Les images apportent du poids à cette histoire. Le fait qu’elle soit destinée aux lecteurs de 12 ans et plus permettra de réfléchir plus profondément sur le sérieux de ce thème.
Livre à coeur

Un ciel sans oiseaux est un album touchant, sensible et percutant que j’ai découvert sous la plume de la talentueuse @sboyerautrice. On y relate que les hommes ont voulu exterminer les oiseaux afin de protéger leurs récoltes. Cela, nous le savons aujourd’hui, n’est pas une solution puisque les insectes ont pris plus de place et ont ruiné les récoltes. On s’inspire de deux faits vécus, dont entre autres, une chasse aux moineaux qui a eu lieu en Chine dans les années 1950. Un roman graphique qui vous touchera droit au coeur.

Cette oeuvre s’adresse aux élèves de la fin du primaire et du secondaire. La poésie qui habite chaque phrase peut facilement servir de phrase mentor avec vos élèves. Le sujet est aussi tellement important et peut vous permettre de parler de cruauté animale, de l’importance de la biodiversité et des animaux en voie d’extinction. Je vous recommande fortement de lire ce poignant récit écrit de main de maître par Stéphanie Boyer et avec de magnifiques illustrations.
madame.shanna

Cette histoire relate de faits vécus. On y découvre qu’en 1950 en Chine, les oiseaux mangeaient les récoltes et ils ont tout fait pour les faire disparaître.
Histoire touchante qui est inspirée par cet évènement. Un album enrichissant à faire découvrir.
Lespetitsbonheursdenady