Le chandail orange de Miya - Éditions de l'Isatis

Album | Parution septembre 2025 | 22 cm x 22 cm • 40 pages | Papier : 978-2-89843-192-0 • 24,00 $ | PDF : 978-2-89843-193-7 • EPUB: 978-2-89843-194-4 • 17,99 $

Tourne-Pierre

Le chandail orange de Miya

Écrit par Wanda John-Kehewin

Illustré par Erika Rodriguez Medina

Collection Tourne-Pierre

À partir de 4 ans

Traduit par Christiane Duchesne

 

Miya adore l’école et surtout l’heure du conte. Aujourd’hui, Madame Munro leur raconte l’histoire d’une petite fille emmenée un jour très loin de chez elle dans un pensionnat, où on a coupé ses longs cheveux et enlevé sa poupée préférée. Les enfants autochtones devaient quitter leur famille et n’avaient pas le droit de rentrer chez eux à la fin de la journée ou pour les vacances. Miya, qui est la seule autochtone de sa classe, panique. Est-ce qu’ils vont venir la chercher pour l’emmener loin de chez elle? Même si l’enseignante parle de porter un chandail orange pour se souvenir, elle n’écoute plus et une boule se forme dans son ventre. Plus tard, sa Maman la rassure, ces pensionnats ont été fermés bien avant sa naissance. Apaisée, elle retournera à l’école, portant fièrement son chandail orange. Pour ne pas oublier.

 

Fiche pédagogique – 2e et 3e cycle

Guide de l’enseignant·e – 1re à 3e année [À télécharger]

Le chandail orange de Miya explore avec douceur les sentiments complexes qu’éprouve une jeune fille lorsqu’elle découvre la tragédie et l’injustice du système des pensionnats autochtones. Les enseignant·es peuvent utiliser le livre et ce guide comme point d’entrée pour soutenir l’apprentissage socio-émotionnel des élèves tout en s’engageant dans des discussions approfondies sur le système des pensionnats. 

Mots-clés
conflit, différence, diversité, émotions, histoire, Inuits - Premières Nations, racisme.

Revue de presse

J’ai bien aimé cet album qui parle des pensionnats autochtones de manière simple et tout en douceur. Les enfants ont souvent un grand sentiment d’injustice lorsque l’on parle des parties plus sombres de notre histoire. Leur donner le moyen d’agir et de réagir en portant, entre autre, un chandail orange, ou en donnant leur opinion, leur redonne une certaine forme de contrôle sur le passé qui nous dessine.

Un album-outil qui permettra de répondre aux questions de vos enfants au besoin et qui offre une belle façon de s’ouvrir à l’autre dans la bienveillance.
unautrebloguedemaman

Magnifiquement illustré et assez simple sur le plan du texte […] avec une note de l’autrice à la fin qui nous décrit l’inspiration, sa perspective sur le sujet. À travers une histoire pour enfant, on pose des questions qui sont pertinentes et concrètes : «Comment je peux apprendre sur les nations autochtones et me souvenir des pensionnats»». « Un livre fort intéressant » « Un ouvrage qui m’a beaucoup marqué, un coup de cœur!
Rose Nantel, Les matins d’ici, Radio-Canada, 30 septembre 2025

Trouver les bons mots pour aborder l’histoire des pensionnats autochtones avec les jeunes enfants est essentiel. Cet album est un outil exceptionnel pour y parvenir avec douceur et justesse.[…] C’est un véritable coup de cœur, un incontournable pour les parents et les éducateurs. Une histoire pour se souvenir.
Ève Christian, Atuvu, 29 septembre 2025

Je l’adore. C’est mon préféré. On est dans une histoire vraiment racontée à hauteur d’enfant. Retour sur l’histoire des pensionnats, mais on est dans une lecture moderne, contemporaine […] Pour les parents et les enseignants, il y a une liste de questions que vous pouvez poser en groupe pour amener le sujet. C’est ce que j’ai aimé, la Maman ne ment pas. Elle prend chacune de ses craintes et elle y répond. […] C’est un sans-faute, en plus d’être beau.
Karine Lefebvre, Kuei! Kwe!, Radio-Canada, 27 septembre 2025

Un album qui répond avec brio à l’héritage traumatique des pensionnats quand on ne l’a pas vécu […]. Les illustrations sont d’une beauté! Elles sont délicates, épurées et on y voit l’Émotion de la petite Myia avec beaucoup de limpidité. Je vais absolument le lire avec ma petite-fille.
Un coup de coeur! C‘est mon préféré.
Dominique Pétin, Kuei! Kwe!, Radio-Canada, 27 septembre 2025

 Un des points forts de ce livre-là, c’est la narration. Parce qu’en partant de l’histoire reçue par une petite fille autochtone, on mesure l’ampleur du traumatisme intergénérationnel et de l’effet que peut avoir une histoire comme ça sur les enfants d’aujourd’hui. Je le vois vraiment comme un devoir de mémoire. Et la petite fille se demande dans le livre : est-ce qu’on peut se souvenir de quelqu’un qu’on ne connaît pas? À la fin de l’histoire, Miya porte son chandail orange et elle veut le porter pas juste le 30 septembre, mais tous les jours de l’année. Et c’est ce que je trouve beau.
Samian, Minotan, ICI Musique, 26 septembre 2025

Un magnifique album, illustré de main de maître, à raconter au plus grand nombre d’enfants possible, pour ne jamais oublier…

Pour les enseignants, le site de l’éditeur propose:

* Fiche pédagogique – 2e et 3e cycle : activité de découverte de l’album; correspondance – Découvrir les cultures autochtones; un peu de recherche – Approfondir les connaissances sur les cultures autochtones

* Guide de l’enseignant·e – 1re à 3e année

Lecture parfaite pour le 30 septembre, Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
profsde6e

Je suis vraiment tombée sous le charme de l’album « Le chandail orange de Miya » publié chez les @editions_isatis ! Vraiment ! Je vous offre donc une courte compréhension de lecture sur cette thématique : le chandail orange, la réconciliation, l’histoire des Autochtones, etc. sur mon site.
cassioprof.education

« L’approche attentive de la mère est d’une sensibilité touchante, dit Jérémy Lévesque. Ce livre est d’une pertinence irréprochable pour la journée du 30 septembre. » L’autrice de la communauté Crie-Eeyou de Vancouver s’est inspirée des craintes et de la tristesse éprouvées par sa propre fille à l’idée d’être envoyée dans un pensionnat pour écrire cette histoire. Une excellente façon de démontrer les effets à long terme des traumatismes intergénérationnels.
Naître et grandir, septembre 2025

À travers les yeux et la compréhension de la petite Miya, le lecteur est invité à saisir la charge émotive de la journée du chandail orange (appelée Journée nationale de la vérité et de la réconciliation) et à mieux comprendre les impacts de cette journée sur les enfants des Premières nations.
Dans l’album, l’autrice nous explique qu’elle s’inspire des craintes éprouvées par sa propre fille. Elle nous explique l’importance de partager les histoires et les expériences de vie, même traumatisantes, afin de pouvoir guérir et relier les ponts entre les peuples.
Un album nécessaire et bienveillant, pour les enfants du primaire.
laprofcreative

Cette nouveauté chez Isatis m’a servi de point de départ afin d’aborder la journée du 30 septembre avec mes élèves. On se met dans la peau de Miya, jeune fille autochtone, qui écoute son enseignante parler des pensionnats autochtones à l’approche du 30 septembre et qui s’inquiète face à son propre sort. C’est une bonne façon de se rappeler de la délicatesse et de la prudence dont il faut faire preuve alors que nous abordons ce sujet avec nos élèves. Le récit se termine tout de même en nous rappelant le pourquoi de cette discussion difficile mais nécessaire.
mamandayani

Miya adore l’école, jusqu’au jour où elle entend pour la première fois l’histoire des pensionnats autochtones. À travers les mots de son enseignante, son cœur s’emballe, une boule se forme dans son ventre… et la peur s’installe. Est-ce qu’on viendra aussi la chercher, elle ?

J’ai trouvé magnifique la délicatesse avec laquelle Wanda John-Kehewin aborde ce sujet difficile. Lorsqu’on en parle avec les enfants, les émotions sont grandes et parfois confuses. Cet album parvient à poser les mots justes, tout en mettant un baume sur leur cœur.

Ce que j’adore aussi, c’est la note de l’autrice à la fin du livre : elle y raconte que cette histoire est née des vraies inquiétudes de sa propre fille. Un ajout précieux qui permet de mieux comprendre la réalité encore bien présente pour les Premières Nations, même après la fermeture des pensionnats.

Un album sensible, sublime et nécessaire — à lire et à relire pour se souvenir, pour expliquer, et pour continuer à avancer dans l’écoute et la compréhension.
cassioprof.education

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation arrive à grands pas. C’est l’occasion d’en apprendre plus sur la tradition du chandail orange et de s’en procurer un pour le porter le 30 septembre. Avec cette histoire, à lire en classe au primaire ou à la maison, vous en apprendrez plus sur cette tradition en même temps qu’une fillette qui découvre l’histoire passée de ses ancêtres. Une belle histoire de résilience.
bibliomaniaque

Un album tout en douceur pour aborder l’histoire des pensionnats autochtones. La petite Miya démontre très bien que cette histoire a laissé des traumatismes de générations en générations. Elle portera fièrement son chandail orange pour que l’on garde une pensée en mémoire de tous ceux ayant vécu cette triste réalité. Pour bien en comprendre le sens, je le propose à partir de la 3e année du primaire.
cathlaprof

Le chandail orange de Miya est une histoire qui aide à parler des pensionnats aux enfants, écrite par Wanda John-Kehewin et illustrée par Erika Rodriguez Medina. Je vais le présenter à mes enfants avec toute la tendresse que ça demande. Toutes les manières sont bonnes de sensibiliser nos jeunes et nos moins jeunes surtout avec le 30 septembre qui approche.
mamanautochtone

En abordant à hauteur d’enfant le traumatisme générationnel qui pèse encore aujourd’hui sur les membres des Premières Nations, l’autrice ouvre un chemin de compréhension pavé d’empathie et d’espoir, symbolisé par le chandail orange, signe de mémoire et de solidarité.
Vicky Sanfaçon, Les libraires, 2 septembre 2025